Dead of dream
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Dead of dream

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 En quête de liberté

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Dagone
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MessageSujet: En quête de liberté   En quête de liberté EmptyLun 5 Jan 2015 - 6:25

Bonjour à tous, je me présente rapidement, je suis Dagone, un Écaflip dans le jeu et membre de la guilde Aishiteru. Ombre m'a dit de poster ici le début du RP sur mon personnage que j'ai commencé hier ! Ça fait très longtemps que je n'en ai pas fait, et je n'ai jamais pratiqué de manière intensive, je vous prie donc d'être indulgents Razz


En quête de liberté

"Monsieur ? dit le majordome au jeune écaflip d'à peine 15 ans, Il est l'heure de votre cours de lettres." Ce jeune Écaflip, c'était Dagone. Il était le fils d'Orber, un riche marchand Crâ connu dans tout le monde des Douze et d'Inuka, une Écaflip, conseillère personnelle du roi Allister et puissante personnalité politique.
Orber avait commencé à faire fortune en transportant des marchandises d'une ville à l'autre à bord d'une petite carriole. Aujourd'hui, son entreprise employait des centaines de travailleurs de tous horizons, et ses bateaux et convois de diligences transportaient la moitié des ressources en circulation dans le monde vers Frigost, Bonta, Brakmar, Amakna ou Sufokia.
Inuka était une belle Écaflip au très fort caractère. Elle ressortait toujours victorieuse de ses débats. Elle avait un pouvoir d'argumentation jamais vu auparavant. C'est cette caractéristique qui avait fait d'elle la véritable décideuse du royaume d'Amakna.
Dagone referma son livre et lâcha un soupir de découragement. Il répondit à Derel, son majordome :
"Derel, je n'en peux plus de cette vie rythmée par des cours, des banquets d'affaire de mes parents et des conférences. J'ai envie de rencontrer des personnes de mon âge, de devenir normal !
-Mais, Monsieur, vous n'êtes justement pas fait pour devenir normal. Vous êtes destiné à un brillant avenir. Vos parents ne veulent que votre bien, rétorqua Derel.
-Et pourtant, ils ne voient pas ce dont j'ai besoin : de leur présence, et d'amis.
"
Le majordome ne sut quoi répondre à cela. Il tendit une veste à son jeune maître et l'accompagna à travers les immenses couloirs froids du château, jusqu'à la bibliothèque où se trouvait Segrob, le "maître des mots", comme il aimait se faire appeler.
Segrob invita Dagone à s'asseoir et fouilla dans les étagères pour en ressortir quelques parchemins vierges. Il les donna à son élève, qui trempa sa plume dans l'encrier et entreprit d'écrire ce que son professeur lui enseignait. Au bout de deux heures, Segrob libéra Dagone. Derel l'attendait déjà à la sortie de la bibliothèque. Ce dernier l'escorta ensuite jusqu'à la salle d'arme, où Premus, le chef de la garde royale, lui inculquait l'art du combat. Bien que c'était certainement le cours qui le passionnait le plus, avec le cours d'histoire, Dagone avait l'esprit ailleurs. Aussi, Premus arrêta par deux fois la lame de bois de son épée d’entraînement à un centimètre de la gorge du jeune étourdi. Remarquant le manque d'implication de son disciple, le maître d'armes le renvoya chez lui. Encore une fois, Derel l'accompagna. Toute la semaine se déroula de la même manière : Dagone se rendait, par force, à ses cours, puis se réfugiait le soir dans son livre des aventures de Kérubim Crépin. Ce dernier, un Écaflip brave et fort comme un lion l'inspirait. Aujourd'hui âgé, il avait transcrit ses pérégrinations sur papier, pour que le monde entier puisse en profiter, et admirer son courage. C'est de cette vie-là dont rêvait Dagone. Une vie ponctuée de découvertes, de combats, de rencontres et de voyages. Mais ses parents avaient choisi un autre avenir pour lui. Il deviendrait probablement un grand diplomate ou un homme d'affaire réputé. "Pourquoi devraient-ils choisir pour moi ? Eux que je connais à peine, tant je les vois peu ! Mon père toujours en voyage, ma mère toujours avec le roi... Je ne veux plus de cette vie !"
Cette nuit-là, il rassembla ses affaires. Il possédait un havresac magique, qui lui permettait de stocker une quantité exceptionnelle d'objets à l'intérieur. La magie de ce sac était puissante. Elle dématérialisait ce qui y entrait, annulant sa masse et sa taille. Ainsi, Dagone pouvait y déposer tous ses effets personnels, sans se soucier de leur poids. Il y déposa son épée, une sublime Razielle, façonnée par le forgeron personnel du roi. Il emporta aussi son livre, une carte du monde, une boussole, quelques provisions et un étrange objet : un primagé. Le primagé était un objet magique indispensable dans le monde des Douze. C'était une sorte de boîtier de la taille d'une enveloppe qui permettait de communiquer avec n'importe qui en possédant un, quelle que soit la distance. Il suffisait de glisser sa lettre à l'intérieur, et le destinataire la recevait en quelques secondes. Son sac bouclé, il descendit par la fenêtre de sa chambre à l'aide de draps noués et s'enfuit à travers champs, la pleine Lune éclairant son chemin.
Lorsque Derel frappa à la porte et entra dans la chambre le lendemain, un mot avait été déposé au sol : "Je pars vivre la vie que je souhaite. Merci pour tout, Derel."
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Dagone
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MessageSujet: Re: En quête de liberté   En quête de liberté EmptyLun 5 Jan 2015 - 11:01

Dagone partit en direction du sud, pour le village d'Amakna. Là-bas, il trouverait certainement des compagnons d'aventure, ou une quête intéressante à mener. Il faisait doux en cette nuit de Junidor. En arrivant en haut d'une colline, le jeune fugueur aperçut une multitude de petites lueurs à quelques kilomètres. C'était le village. Dagone fatiguait. De plus, il était imprudent de se promener seul en pleine nuit. Bien que les champs soient relativement paisibles, on racontait que, cachées dans la pénombre, des roses obscures arpentaient les cultures, et s'attaquaient aux aventuriers esseulés. L'Écaflip ne s'y risqua pas, et préféra attendre les premiers rayons du Soleil, à l'abri dans un moulin à vent.
Aux premières lueurs du jour, Dagone s'étira durant un instant, puis sorti du moulin. La vue était grandiose. Une infinité de champs dorés s'étendait devant lui. Le Soleil se levait à peine, mais déjà, les valeureux paysans s'affairaient à la tache. Chacun s'étonnait en voyant passer ce mystérieux vagabond . Personne dans les campagnes ne côtoyait de gens du château. Les nobles restaient à la Cour, travaillant sans cesse leur éloquence et leur apparence pour plaire au Roi. Servantes et servants vivaient dans de minuscules appartements et travaillaient beaucoup. Ils ne passaient que peu de temps hors de l'enceinte du fort.
Après quelques heures de marche tranquille, Dagone arriva au village. C'était une bourgade très vivante. Les bruits se mêlaient dans une cacophonie ambiante. Les coups de marteaux sur le fer chaud, les musiciens de rue, les crieurs publics et les Pandawas ressortant en titubant de la taverne s'en donnaient à cœur joie. Dans ce brouhaha, quelque chose attira pourtant l'attention de Dagone. Un cri. Un cri de femme. Les Écaflips étaient naturellement dotés de sens très développés. Leur ouïe était fine, leur odorat puissant et leur vision perçante. Aussi, il ne fallut pas longtemps pour qu'il repère l'origine de l'alerte. Une femme, qui avait été renversée au sol appelait à l'aide en pointant du doigt une silhouette encapuchonnée qui s'enfuyait à toute vitesse. Aussitôt, Dagone se lança à sa poursuite. Il prit conscience que ses cours de combat lui avaient procurés une agilité, une vitesse et une endurance au dessus de la moyenne. Alors qu'il allait saisir la cape du mystérieux voleur, celui-ci disparut dans un nuage de fumée. Utilisant sa capacité de perception, il repéra le fuyard, escaladant le mur d'un bâtiment. Aidé par ses griffes, il le suivit et la course-poursuite continua sur les toits. Dagone le rattrapait peu à peu. Il plongea pour le plaquer au sol. Il réussit à le saisir, mais la charpente céda. Ils tombèrent au milieu de la taverne, brisant une table en son milieu. L'Écaflip retira la capuche du malfrat. Il fut surpris en découvrant une femme. C'était une Sram. Des miliciens firent irruption dans l'auberge. Ils remercièrent Dagone par sa contribution et ses bons réflexes et emportèrent la jeune Sram avec eux.
Les clients et le patron l'aidèrent à se remettre sur ses deux pieds. Il s'excusa longuement pour les dommages causés à la toiture, mais le tavernier salua son courage et lui assura que le Trésor Royal paierait les remboursements. Il sortit en titubant légèrement quand une femme surgit devant lui. "C'est vous qui avez poursuivi mon agresseur, je vous ai vu ! Je vous suis tellement reconnaissante ! Ce voleur m'avait dérobé ma bourse pourtant bien légère... Vous savez, sans vous, je n'aurais pas pu nourrir mes deux enfants de la journée !
-Madame, c'était tout à fait normal de vous aider
, répondit-il ne sachant pas quoi dire d'autre.
-Si je peux faire quoi que ce soit pour vous, faites-moi signe !
-En effet, j'aurais juste une information à vous demander. Sauriez-vous où je pourrais rencontrer Kérubim Crépin ?
demanda Dagone avec une lueur d'espoir.
-Hélas, je ne sais pas. Mais vous pouvez demander au bibliothécaire, il a co-écrit le livre avec Kérubim !"
Il la remercia pour ces indications, et se mit en route de la bibliothèque. Il parcourut les ruelles jusqu'à arriver devant l'imposant bâtiment au toit en forme de livre ouvert. Il entra et découvrit, à sa grande surprise, un petit homme encore plus jeune que lui.
"Bonjour, hésita l'Écaflip.
-Chuuuut ! Vous êtes dans une bibliothèque ! rétorqua le jeune garçon.
-Pardonnez-moi... Vous êtes le bibliothécaire ? murmura-t-il.
-Non, je suis Wally Elconom, son assistant. Que voulez-vous ?
-En fait, je le cherche pour un renseignement sur Kérubim Crépin.
-Hmmm. Il doit être dans la réserve, au sous-sol. Je vais vous ouvrir.
"
Wally le mena jusqu'à une trappe au fond de la grande salle. Il sortit une vielle clef de son trousseau et l'ouvrit. "Il aime bien s'enfermer pour classer ses vieux livres. Il est un peu spécial, mais il a un bon fond." Dagone avança donc seul, un chandelier à la main. La porte de la trappe se referma derrière lui. Il s'engouffra dans l'étroit et sombre couloir. A chaque pas, il devait se défaire des toiles d'araknes qui avaient envahi les lieux. Il aperçut une lueur, à l'angle du couloir. Il s'y dirigea, et tomba nez à nez avec Harry Stote, le bibliothécaire. Ce dernier lâcha un cri de stupeur, sursauta et fit tomber la pile de livres qu'il tenait dans ses bras. "Pauvre fou ! Tu m'as fais peur ! Qui es-tu et que me veux-tu ?! Qui t'as laissé rentrer ici ? s'exclama le personnage qui ressemblait à un hibou géant.
-Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas vous effrayer. Je suis une âme en quête d'aventure. Votre assistant m'a fait entrer. J'aurais besoin de vous pour retrouver Kérubim Crépin.
-Kérubim ? Cet ingrat ?! Je lui ai écrit la quasi-totalité de son livre, j'en ai fait une œuvre d'art, une épopée magnifique, une... Bref ! Et il n'a même pas fait mentionner mon nom dans le bouquin ! Que lui veux-tu ?
-Euh... Et bien, j'aurais aimé le rencontrer pour parler avec lui de ses péripéties.
-Pff, ce vieux chat galeux ne refusera jamais de se vanter devant un admirateur ! Tu ne le trouveras pas dans ce village. Il te faut te rendre à Astrub, au Nord du château, c'est la qu'il vit. Tout près de la statue du dieu Écaflip. Allez, va-t-en maintenant, j'ai du travail et tu m'as retardé !
"
Dagone ne se fit pas prier pour prendre congé de se curieux personnage. Il sortit de la bibliothèque, et pris la route. Prochaine étape, Astrub.
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Dagone
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MessageSujet: Re: En quête de liberté   En quête de liberté EmptyMer 21 Jan 2015 - 10:32

Désolé de ne pas avoir posté d'un moment, j'étais en période de partiels, et j'avais pas trop le temps de m'occuper du RP ^^ Voici donc la suite !

Dagone passa la nuit dans la taverne où il avait traversé le toit. L'isolation était très mauvaise. Il y avait un espace de la taille d'une sousouris entre la porte et le plancher. Heureusement, la nuit fut douce. Autrement, le courant d'air permanent de la chambre aurait certainement causé un gros rhume à l'Écaflip. Il sortit de la chambre, se dirigea vers le tavernier, et sortit quelques kamas de sa bourse pour régler la note. Il prit également un morceau de pain et se mit en route. Il sortit sa carte et sa boussole de son havresac. Le chemin le plus court vers Astrub était le château d'Amakna. Il ne pouvait pas se permettre d'emprunter cet itinéraire. Ses parents le feraient attraper par les gardes et enfermer dans l'enceinte du château jusqu'à la fin de ses études. Il lui fallait une autre route. Il choisit donc de passer par la montagne des craqueleurs, qui rejoignait la forêt des abraknydes. Il arriverait alors par la porte sud-ouest d'Astrub, là où était érigée la statue de la déesse Sacrieur. Il passa devant le Kanojedo, où le Captain Amakna vantait ses exploits et mimant de grands gestes devant une foule aux yeux ébahis. Il remonta vers le nord et commença l’ascension du col montagneux. Les craqueleurs le regardaient passer. C'étaient des géants de pierre paisibles qui n'attaquaient pas du moment que l'on ne s'approchait pas trop de leurs petits. Quelques aventuriers téméraires se risquaient quand même à les affronter. Dagone se tenait à l'écart, par prudence. Lorsqu'il arriva en haut de la montagne, l'air se fit plus frais. Cette région était venteuse et regorgeait de kwaks et de kwakeres. Le jeune vagabond s'approcha d'un nid. Un gros œuf y était déposé. Curieux, il le pris pour l'examiner. Grossière erreur. A peine eut-il mis la main sur l’œuf qu'un énorme kwakere surgit et lui asséna un coup de bec qui le fit trébucher. Dagone se releva et courut aussi vite qu'il le pouvait. Le volatile le poursuivait à tire-d'aile. Ce kwakere de flammes lui envoyait des déflagrations dont il se protégeait en plongeant derrière des rochers. L'Écaflip vit la lisière de la forêt à quelques dizaines de mètres. Il fonça dans cette direction. Là-bas, l'oiseau de feu ne pourrait le suivre en volant car la forêt était dense. Il avait vu juste. Quand il atteignit le bois, le kwakere s'arrêta, hurlant à la mort pour récupérer son œuf. Dagone se rendit compte qu'il l'avait toujours en main. Sans savoir pourquoi, il le mit à l'intérieur de son havresac. Il s'enfonça un peu plus dans la forêt et s'assit au pied d'un chêne pour récupérer son souffle. Il pansa ses plaies avec du bandage qu'il avait emporté avec lui lors de son départ du château. Il avait fait plus de la moitié du chemin qui le séparait d'Astrub. La nuit n'allait pas tarder à tomber. Il fallait qu'il se dépêche. C'est alors qu'il aperçut un curieux personnage, se débattant avec un abraknyde, visiblement énervé. Voyant la queue fourchue du combattant, Dagone reconnut un Osamodas. Les Osamodas n'étaient pas des as du combat avec les armes. Ils étaient de grands invocateurs. Ils pouvaient faire apparaître des créatures qui combattaient pour eux. L'Écaflip accourut pour lui porter main forte. L'abraknyde n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Dagone bondit, et envoya une attaque Topkaj dans sa direction. Le coup fendit l'arbre animé en deux. "Joli coup, lâcha l'Osamodas.
-Merci. J'ai vu que tu étais en difficulté, alors je t'ai aidé.
-En difficulté moi ? Laisse-moi rire ! Je n'en aurait fait qu'une bouchée ! s'exclama-t-il, alors que du sang coulait sur son visage.
-Laisse-moi regarder tes blessures."
Dagone banda la tête du blessé. "Bois ça, lui dit-il en lui tendant une fiole. Ça soulagera un peu tes douleurs. Quel est ton nom ?
-Je m'appelle Blitzrow, répondit-il entre deux gorgées.
-Je me rends à Astrub, je dois rencontrer Kérubim Crépin. Veux-tu que nous fassions la route ensemble ?
-Astrub n'est plus très loin. Mais c'est ma route, alors pourquoi pas ! Je dois rejoindre la statue du dieu Osamodas, pour rejoindre Incarnam. J'ai voulu en partir trop vite, sans terminer mon initiation, mais je dois avouer que je rencontre quelques accrochages ici-bas !
-Bien, dans ce cas, partons, il faudrait arriver avant la tombée de la nuit."
Les deux compagnons se remirent en route. Ils arrivèrent à la statue Sacrieur au crépuscule. Les miliciens les laissèrent entrer, puis fermèrent les portes de la cité. Dagone et Blitzrow se saluèrent et prirent chacun leur chemin. Peut-être se recroiseraient-ils à nouveau dans d'autres lieux.
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